Oasis - The Shock Of The Lightning



Transport. Motorways and tramlines. Starting and then stopping. Taking off and landing. The emptiest of feelings. Sentimental drivel. Climbing onto bottles.

mardi 22 janvier 2008

King Crimson - In the Court of


Quoi de mieux pour commencer à parler du prog que de commencer par l'un des plus grands albums de ce genre. In the Court of The Crimson King, un album monumental, qui a tout du prog' même sa forme, des morceaux longs en petit nombre. Alors, cet album, si souvent chroniqué, encensé, que vaut-il?

In the Court of The Crimson King, premier album des britanniques de King Crimson, coup d'essai, coup de maitre. Généralement considéré comme l'acte fondateur du rock progressif (rien que ça), cet album est gigantesque, dans tout les sens du terme. On peut l'écouter 10.000 fois en trouvant de nouveaux détails à chaque écoute. 1969 donc, la fin est proche, certains l'évoquent déjà au passé. Il faut se renouveler, ne pas s'endormir sur l'héritage laissé par les anciens. La pop bat de l'aile, c'est l'aube des musiques progressives. Virtuosité, grandiloquence, noirceur, cet album et tout ce que ses contemporains ont toujours voulu faire sans jamais y parvenir. L'auditeur est parfois rebuté par cet album, cette pochette horrible sans aucune inscription, qui valu bien des curiosités, les mauvaises langues diront que cet album est surestimés, c'est qu'ils ne l'ont jamais écoutés, tant pis pour eux, tant mieux pour nous.....

Attention, dès le premier titre de l'album, on rentre en plein dans le délire du Roi Pourpre, 21st Century Schizoid Man et ses influences jazz forme le morceau le plus connu, le plus abordable du Roi Pourpre, c'est dire si ce groupe est calibré pour la bande F-M! Le titre d'après Epitath est le premier morceau clef de l'album, on assiste au début du mellotron dans cette mini-symphonie à la fois psychédélique et planante. Après ce détour au confins de la musique, King Crimson revient à des fondements plus pop, si on peut parler de ça. I Talk to the Wind est le titre le plus léger, le plus court, ballade magnifiquement soporifique où les instruments à vent tiennent le premier rôle. On pense immédiatement à Love. Vient ensuite le moment le plus controversé du disque, les 8 minutes de Moonchild, dont les 3/4 sont fait d'expérimentations instrumentales à l'intérêt discutable. Génie psychédelisque selon certains, arrogance a tout rompre selon d'autres, Moonchild ne laisse personne indifférent. Il aurait été dommage de terminer là-dessus et King Crimson va mettre tout le monde d'accord avec le dernier titre. Morceau marathon The Court of the Crimson King incluant The Return of the Fire Witch et The Dance of the Puppets, est le plus complexe dans sa cobstruction alliant passage plus calme et d'autres plus énervés. Transcendant, planant, enchanteur et décalé, ce dernier morceau est à l'image de l'album intemporel. Même sans rien n'avoir de commercial, cet album atteignit le top5 en Angleterre et la première place au Japon détrônant Abbey Road. Pour une fois le public avait tout compris. Ainsi naquit le Prog'.....


1. 21st Century Schizoid Man Including Mirr
2. I Talk To The Wind
3. Epitaph Including March For No Reason An
4. Moonchild Including The Dream And The Il
5. The Court Of The Crimson King Including

Sortie 10 octobre 1969
Enregistrement juin - août 1969
aux Wessex Sound Studios (Londres)
Genre(s) Rock progressif
Durée 43:54
Producteur(s) King Crimson
Label Atlantic

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