Oasis - The Shock Of The Lightning



Transport. Motorways and tramlines. Starting and then stopping. Taking off and landing. The emptiest of feelings. Sentimental drivel. Climbing onto bottles.

mardi 29 avril 2008

The Raconteurs - Consolers of the Lonely


Jack White s'est-il perdu dans la riante campagne ricaine?


Il arrive tout les jours de ces albums qui ne met personne d’accord. Le nouvel album de la bande emmenée par Jack White et Brendan Benson est de cela. Il en fut de même pour le dernier album des rayures blanches, autre groupe de Jack White quand il ne part pas parcourir l’Amérique profonde accompagné de ses potes de toujours. Icky Thump tombé l’an dernier, ouvrait à la manière de Get Me Behind Satan en 2005, une nouvelle voie aux White Stripes . Mais voilà exactement à la manière de ce dernier, un bon nombre de fans sortirent du voyage quelque peu déroutés. Les envolées celtiques et presque lyriques de San Andrews ont quelques peu divisé la communauté secrète du groupe de Détroit, groupuscule se réunissant 3 fois par semaine au bois de Savigny/Orge.

Blague à part, il faut dire que cela risque bien de se passer exactement comme cela pour ce Consolers of the Lonely . Passons outre la sortie en forme de pétard mouillé qui se voulait novatrice , car finalement cela n’a pas eu le retentissement attendu. Bref, personne n’en a jamais rien eu à cirer car The Raconteurs n’est pas Radiohead. Il y avait une question en suspens. Jack White allait-il continuer sur la voie de Icky Thump ou retourner à des fondamentaux plus terre à terre ? Les deux premiers titres sont excellents. L’éponyme et le single Salute your Solution. Ça explose, les guitares attaquent. On est heureux comme des gamins. L’intro rêvé.Mais c’est après que ça se gate. Dès la plage 3. You don’t Understand Me. Effectivement. On ne voit pas trop où il veut en venir. Morceau en mid-tempo avec des chœurs agaçant au possible. Accident de parcours se dit-on. On commence réellement à paniquer quand les instruments celtiques arrivent. Là où ils sublimaient les mélodies dans Icky Thump , ils les rendent inertes dans Consolers of the Lonely . C’est tout juste si le timbre de Jack White parvient à rattraper l’ensemble.

C’est en train de devenir une évidence. Jack White ne fait des disques que pour lui. Il invite ses potes et c’est parti pour une jam session qui dure toute la nuit. C’est surement très sympathique dans son canapé avec une bouteille de Jack Daniels à la main. Mais une fois cela posé sur disque on n’en voit plus trop l’intérêt. L’ensemble sonne daté. Désespérément. Il y a bien des morceaux qui rattrapent le tout. Comme ce superbe Carolina Drama en conclusion ou l’incisif Hold Up qui part à 200 à l’heure pour ne plus jamais se laisser rattraper. Sinon tout n'est que sympathique (Many Shades of Black) ou agaçant. A m'instar des cuivres indigestes et lourds comme sur The Switch & The Spurs qui font oublier tout ces bons moments. C’est bien dommage.

On cherche en vain le vain le Jack White flamboyant de White Blood Cells et Elephant . Le brouillard nous fait perdre notre chemin. On s’égare. On pleure. Where are you Jacky ?

1. Consoler of the Lonely
2. Salute Your Solution
3. You Don’t Understand Me
4. Old Enough
5. The Switch and the Spur
6. Hold Up
7. Top Yourself
8. Many Shades of Black
9. Five on the Five
10. Attention
11. Pull This Blanket Off
12. Rich Kid Blues
13. These Stones Will Shout
14. Carolina Drama

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